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La variole du singe n’est ni une maladie sexuellement transmissible, ni une maladie gay, encore moins une maladie spécifiquement africaine. Ce virus peut toucher n’importe qui : il se transmet par contact avec les lésions cutanées ou les muqueuses d’un malade, par les gouttelettes (salive, éternuement) et via certains objets contaminés (literie, vaisselle…). Par un enchaînement d’événements mystérieux – un « hasard épidémiologique » disent les infectiologues – il a réussi à trouver un chemin pour se diffuser hors d’Afrique de l’Ouest, où il est endémique. Et ce chemin est passé par la communauté gay. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), les patients infectés jusqu’ici sont en effet « majoritairement, mais pas exclusivement, certains hommes ayant certains rapports sexuels avec certains hommes ».
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