RÉCIT – À la tête de son philharmonique de Berlin, il sidère avec «La Dame de pique» au festival de Pâques de Baden-Baden.
Envoyé spécial à Baden-Baden
Kirill Petrenko est un problème. Quand on a entendu une œuvre dirigée par lui, on a du mal à retourner à des interprétations «normales». On a beau savoir que l’attitude consistant à dire «cela ne vaut pas Petrenko» est stérile et vaine, la tentation est grande. Il faut juste laisser passer un peu de temps, tout en sachant que la barre a été placée à une hauteur qui devrait faire office d’aiguillon pour tout chef d’orchestre en activité. Il y en a en général un par génération, dont on peut dire qu’il y a lui et les autres. Un Herbert von Karajan, un Carlos Kleiber, un Claudio Abbado, chacun à sa manière, ont joué ce rôle. Aujourd’hui, c’est Kirill Petrenko.
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Ce préambule pour vous dire que ce que l’on a entendu dans La Dame de pique de Tchaïkovski au Festival de Pâques de Baden-Baden est tout simplement fulgurant, avec ce qui reste probablement le meilleur orchestre du monde. Rappelons d’abord que le Festival de Pâques du Philharmonique de Berlin est l’occasion…
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