PORTRAIT – La violoncelliste franco-argentine, qui ouvre ce vendredi soir le Festival Pablo Casals de Prades, et le luthier français forment un duo complice et complet, à la ville comme à la scène.
Un havre de lumière et de paix, à deux pas de Montparnasse. C’est ici que Balthazar Soulier et Sol Gabetta nous ont donné rendez-vous en cette matinée de la mi-juillet. Dans deux semaines, Sol ouvrira le Festival Pablo Casals, à Prades. Un important enjeu artistique: elle y interprétera le Concerto n° 2 de Saint-Saëns, dont on commémore le centenaire de la disparition. Mais aussi personnel.
La musicienne joue depuis cinq ans sur un violoncelle du luthier Matteo Goffriller datant de 1730. Or «cet instrument a une histoire avec Pablo Casals. Il appartenait à l’un de ses élèves et a sûrement été manipulé par lui», s’enflamme-t-elle. Et ce n’est pas là sa seule connexion avec Casals. Depuis un an, la Fondation Habisreutinger lui prête également l’un des plus célèbres Stradivarius du monde: le Bonamy Dobree-Suggia, joué trois décennies durant par Guilhermina Suggia… la compagne de Pablo Casals lors de ses années parisiennes!
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Une succession de hasards qui, pour Sol Gabetta comme pour son compagnon,
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