CRITIQUE – Le rappeur français sort un quatrième disque, parfois surprenant, pas toujours convaincant. La crise de la quarantaine menace.
Avant même de sortir, à la fois physiquement et numériquement, le quatrième album d’Orelsan avait déjà atteint le chiffre phénoménal de 50.000 ventes. Disque d’or avant même d’être disponible, Civilisation est le phénomène de cette fin d’année. Le premier morceau dévoilé, L’Odeur de l’essence, l’a été mercredi, soit deux jours seulement avant les 14 autres morceaux. Coup de poing à la puissance exceptionnelle, L’Odeur de l’essence n’est pourtant pas le plus représentatif d’un disque aux allures d’album de transition. Le trentenaire, qui fêtera ses 40 ans l’an prochain, navigue entre deux feux sur le disque. L’humour forcené de ses anciens morceaux s’efface peu à peu au détriment de titres plus engagés et plus personnels.
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Ancien chef de bande, l’homme se présente aujourd’hui comme un adulte en couple, aux prises avec les difficultés de l’époque. La plume est toujours alerte. On n’a pas encore trouvé, dans le rap français, un auteur aussi capable de croquer l’absurdité de la vie et de la société.
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