Acupuncteurs, sophrologues, chiropracteurs, homéopathes, aromathérapeutes, mésothérapeutes… Ces dernières années, les praticiens en tout genre ont réussi à se faire ouvrir les portes des hôpitaux, des universités, des entreprises ou encore des maisons de retraite. Et voilà qu’à présent, sous couvert d’une étonnante association autoproclamée « agence », certains prétendent régir eux-mêmes un vaste champ dont l’Etat s’est peu à peu désintéressé. L’initiative pourrait paraître anecdotique. Elle montre au contraire à quel point il est urgent que les pouvoirs publics se penchent à nouveau sur ce secteur. Car s’il séduit toujours plus les Français, il est essentiel que ceux-ci puissent accéder à une information indépendante sur ces pratiques non dénuées de risques.