CRITIQUE – Sur la scène du Théâtre antique d’Orange dans Samson et Dalila, ils brillent par leur chant et leur interaction parfaite.
Si le Samson et Dalila de Saint-Saëns porte bien son nom, c’est parce que tout, ou presque, y repose sur les deux personnages principaux. Au point que le compositeur n’a pas hésité à réduire les autres rôles et les tableaux d’action, pour se concentrer sur les pensées intimes de ce couple maudit. Première condition pour une réussite: disposer de deux monstres sacrés. Condition plus que remplie pour les Chorégies d’Orange 2021, puisque leur directeur, Jean-Louis Grinda, avait réussi à s’assurer la participation de Roberto Alagna et de Marie-Nicole Lemieux, déjà prévus lors du sinistre été 2020. À la générale du 7 juillet, ils étaient tout simplement magnifiques. Rien à voir avec la version de concert de 2018 à Paris, où chacun se cherchait encore dans ces rôles qui sont un défi dans une carrière.
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Lui chante avec sa voix claire et haute, sans jouer à l’assombrir, sa diction française exemplaire, son legato de haute lignée, et sans chercher à claironner pour faire héroïque. Elle sait qu’il
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