CRITIQUE – «La Flûte enchantée», dirigée par Jérémie Rhorer, restera particulièrement marquante.
Encore un week-end d’émotion à Beaune! Et de nostalgie. Il y a quinze ans, obligée de pallier la défection d’un maestro dans Idoménée de Mozart, Anne Blanchard, fondatrice du Festival, a fait ce qu’elle sait si bien faire: le pari de la jeunesse, misant sur Jérémie Rhorer comme chef d’opéra. Il est devenu depuis le mozartien que l’on sait, du Théâtre des Champs-Élysées à Aix-en-Provence. Ce qui ne l’a pas empêché, la semaine dernière, de revenir en Bourgogne, pour le seul opéra de Mozart que nous ne l’avions pas encore vu aborder: La Flûte enchantée.
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Certes pas dans la cour des Hospices en raison de risques d’orages, l’acoustique réverbérée de la Basilique Notre-Dame, lieu de repli, l’obligeant sans doute à adapter certains choix musicaux. On craint de se répéter, mais chaque fois que Rhorer dirige Mozart, on a le même sentiment d’évidence dans la logique des tempos et la cohérence dramatique. Vive ou méditative, tendre ou majestueuse, sa Flûte coule de source, avec un sens organique du
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